Lundi 14 février 2005
Jean Cayrol est mort. Espérons que cela fera une occasion de mieux le connaître.
je ne le connaissais bien que par rapport à son travail pour le cinéma et parce que j'ai animé longtemps divers ciné-clubs (le premier à l'Ecole Normale de Chartres au milieu des années 60, le deuxième à San-Francisco dans les années 70...)
Incontournable pour ceux qui ont vu Nuit et brouillard et Muriel d'Alain Resnais, ou encore Le coup de grâce. (j'avais cité récemment dans ce journal quelques phrases de Nuit et brouillard, lorsqu'il était passé à la télévision pour dire combien chaque phrase de Cayrol vous clouait au pilori du silence...)
Je savais qu'il était aussi un grand écrivain mais je ne l'avais lu qu'au hasard d'articles ou de poèmes lus à droite, à gauche. Ce que je vais essayer de corriger bientôt.
Pour ceux qui voudraient vite (j'entends ceux qui n'ont pas le temps de faire une recherche approfondie) lire quelque chose ou à propos de Jean Cayrol :

Article hommage de Libération par Claire Devarrieux
Article hommage du journal Le monde de Michel Braudeau
La discussion sur le blog de P. Rebollar
La page de Wikipedia sur Jean Cayrol
Le long article de Marie-Laure Basuyaux , "Les années 1950 : Jean Cayrol et la figure de Lazare", (Colloque).
"Les enfants de Cayrol", d'Anne Crignon, paru dans le Nouvel Obs, (citations et avis de Claude Durand ( "L'éditeur le plus fécond...,"Philippe Sollers (" Une influence morale..."), Erik Orsenna ("Il m'a décoiffé"), Michel Braudeau (" Il m'a donné confiance..."), Didier Decoin (" Il m'a fait écrire..."), Jean-Marc Roberts (" Il m'a appris le doute...").
etc. Par exemple le très beau poème en hommage sur Grapheus tis ...)