Dimanche 13 février 2005
Journée consacrée à mon travail d'enseignant : copies à corriger, rangement de photocopies, cours qui s'accumulaient un peu partout dans mon bureau...
Rangements et tris, sélections et découpages dans les quotidiens, revues, abonnements divers (tournant essentiellement autour de la littérature, de la peinture et des sciences).
Je n'ai pas fini, mais cela a un peu avancé. Il en reste une collection de bouts de phrases ou d'articles déchirés ou découpés et entassés dans une chemise.
Je n'arrive pas à les jeter. Je me dis toujours qu'un jour, quand j'aurais du temps, je les relirai, en ferai une synthèse...
Je ne peux pas jeter une phrase qui me parle, que je crois comprendre, que je m'approprie.
J'y tiens plus qu'à montre ou mon téléphone mobile,plus qu'à n'importe quel objet que je possède. Chacune est comme une brique ou une pierre du mur sur lequel je m'appuie et qui me tient debout.

Il ne me reste pas grand chose d'autre que ce rien que j'ai appelé "trop rien" dans un de mes livres.