Reprise du travail par une journée banalisée. cela veut dire que les enseignants doivent venir pour se réunir, se concerter, réfléchir en ateliers, préparer leurs vœux pour l'année prochaine, apprendre les nouvelles consignes de la part de l'administration, elle aussi réunie au grand complet. Bref, ce n'est pas fatiguant, mais ça vous prend votre temps c'est tout. Car la présence est obligatoire, même si vous n'aviez pas cours ce jour là...
Les élèves restent chez eux. Un beau petit pont de Pâques. Tant mieux pour eux, qu'ils en profitent !
En général les profs critiquent ce genre de journées en disant que cela ne sert pas à grand chose, mais en fait, si on ne les faisait pas, ils critiqueraient leur absence : même pas une journée de concertation !
J'ai passé celle-là très sereinement et calmement, en faisant un effort pour ne rien dire. Car beaucoup de problèmes et de difficultés viennent tout simplement du fait que le gouvernement ne met pas (et de moins en moins) de moyens suffisants pour travailler dans de bonnes conditions. Alors bien sûr il y a de plus en plus de problèmes (sorties où tous les élèves ne peuvent y aller vu le prix des cars, problèmes de surveillances...)
L'année prochaine, si nos vœux sont respéctés, je ferai beaucoup de géologie. Cela me va.

Difficile à enseigner (on passionne les gamins ou on les dégoûte définitivement) mais que de souvenirs lors des grandes sorties faites à Saint-Cloud !
Comment expliquer que dans les paysages que l'on étudiait (il s'agissait en fait de les décrypter, de les déchiffrer, d'en tirer toute l'histoire qu'ils contenaient), dont on apprenait en fait à faire une véritable lecture, j'avais le même frisson qu'à me plonger dans les paysages de Caspar David Friedrich ?
Sans doute à cause de ce sentiment de solitude et d'impuissance de l'homme face aux forces de la nature que l'on trouve dans presque tous ses tableaux, et que l'on retrouve aussi forcément quand on fait de la géologie, qui, de par les forces et les phénomènes colossaux mis en jeu et les échelles disproportionnées à l'homme, ne peut que vous remettre...à votre place.
Nous sommes en plein romantisme certes, et alors ?

On connaît la phrase célèbre du sculpteur David d'Angers" Voilà un homme qui a découvert la tragédie du paysage. ",

Journée vite passée.
Je commence à modifier mon site en accord avec mon idée de Meccano, le jeu favori de mes frères et moi il y a de cela presqu'une cinquantaine d'années. J'ai gardé ce que j'ai pu sauver. J'ai entre autres pièces, les vrais catalogues des années 54, 57 et 59.
Beaucoup de temps en perspective...Mais je ferai sans doute la plus grosse partie de ce travail pendant les vacances d'avril.