vendredi 13 février 2009 : L'oiseau de Marrakech ou : connaître le nom des choses
(ou : entrée momentanée dans le journal complet et le reste du site)
vendredi 29 mai 2009 : Quand on arrête de mettre son journal en ligne, rien ne s'arrête...
mercredi 26 août 2009 : Pourquoi j'aime l'Incendie du Hilton de F.Bon

jeudi 27 août 2009 : Anticosti ou : l'incendie du Hilton mène à tout à condition d'y entrer...
vendredi 28 août 2009 : j'ai retrouvé mes photos d'Anticosti dans celles de l'incendie du Hilton
samedi 29 août 2009 : En même temps que le Hilton, à l'autre bout du pays une cabane brûle encore...à Dollarton.
dimanche 30 aout 2009 : dans L'incendie du Hilton il brûle aussi le tableau d'un inconnu.
mardi 1er septembre 2009 : dans l'incendie du Hilton, le Grand Incendie de Londres en cache un autre (J. Roubaud)
jeudi 3 septembre 2009 : de L'incendie du Hilton à l'incendie du Borgo
mercredi 9 septembre 2009 : Ça fait bizarre parfois quand on relève la tête...
où : Gofridus , au secours !

J'ai bien sûr pensé tout de suite aux peintures aborigènes qui me touchent et m'émerveillent tant depuis 20 ans, me faisant depuis traverser et séjourner dans leur territoire de nombreuses fois, et à la source desquelles je me suis tant désaltéré, alimenté, nourri... Le Temps du rêve (Dreaming time), le chant des pistes... Ce peuple tant massacré, exploité au cours de l'histoire, tout un monde, une cosmologie, mes amis aborigènes, etc...
 
Mais ce ne sont pas des peintures aborigènes : ce sont les peintures de la Collégiale Saint-Pierre de la cité médiévale qui domine sur son éperon rocheux la ville de Chauvigny, à une cinquantaine de km de Poitiers, et qui recouvrent toutes les parois, les voûtes et les piliers.
Rare, magnifique, somptueux (trop peut-être), difficile d'y résister, de ne pas recevoir un coup sur la tête.
Même si elles ne sont pas d'origine et ne datent que du XIX ème siècle, et ne font donc pas l'unanimité, et que certains parlent de " bariolage ".
...
Du XI et XIIè siècle, style roman et pierres grises, clocher carré à deux étages de baies, nef voutée en berceau avec cinq travées presque carrées, colonnes surmontées de chapiteaux à palmettes, croisée du transept couverte d'une coupole octogonale sur trompes, abside voûtée en cul-de-four. Bref, l'ensemble est un chef d'œuvre.
. . .
Mais le chœur et ses chapiteaux nous achèvent ! Chute de Babylone, Tentation, Pesée des âmes, sirènes, démons, monstres ailés, diables écailleux... c'est toute l'histoire biblique mais aussi toutes les terreurs de l'An mille qui sont là, toujours aussi fortes et présentes (dans nos têtes aussi ou encore ?). Ensemble de sculptures mondialement connu s'il en est.
Me fecit : " Cette expression précédée d’un nom d’artiste apparaît sur de nombreux objets d’art médiévaux et signifie « m’a fait ». Ces signatures permettaient à des individus de se faire connaître, de se présenter ou plutôt d’être présentés par leurs réalisations. Etrangement, si leurs noms ont traversé les siècles et sont parvenus jusqu’à nous, leur rôle demeure incertain : étaient-ils tailleurs de pierres, sculpteurs, chefs d’atelier ou architectes ? Leurs vies n’intéressaient pas encore les intellectuels et peu d’éléments biographiques peuvent être réunis à leur sujet." On ne connaît donc rien sinon pas grand chose de ou sur Gofridus le génial sculpteur de tous ces chapiteaux et l'on ne peut analyser que son style et son imaginaire ?
Vu de dehors, ce n'est pas mal non plus, comme de la terrasse du donjon de Gouzon (restauré et qui héberge aujourd'hui un espace d'archéologie industrielle, consacré surtout à l'histoire du chauvinois) :
Je n'aurais pas dû relever la tête...
Vous ne voyez toujours pas ? Une centrale nucléaire, je rêve... (j'apprendrai plus tard que non. c'est la centrale de Civeaux, située à 16 kilomètres)
Gofridus ! Au secours !