Mercredi 10 janvier 2007 jour précédent jour suivant retour au menu
Histoire de Rancé
Une histoire comme je les aime . 5ème partie.
De la trahison...ou : Peut-on avoir toujours confiance en ses amis ?

On connaît Hyacinthe Rigaud (de son vrai nom : Hiacinto Francisco Honorat Matias Pere-Martir Andreu Joan Rigau), né à Perpignan en 1659, monté à Paris en 1681, où il devint vite célèbre comme portraitiste. Dès lors, il ne travaille presque plus que pour la cour et le souverain, et il est aujourd'hui connu dans le monde entier pour son portrait de Louis XIV réalisé en 1701, visible au Musée du Louvre.(Louis XIV étant tellement content qu' il en avait commandé un second exemplaire, qui est au château de Versailles). Même s'il en existe d'autres, (comme celui du Musée du Prado)c'est celui que l'on avait tous dans nos livres d'histoire.
Louis XIV au Prado
Louis XIVau Louvre
lire " l'image, c'est moi "
détail
Ce que l'on sait moins c'est que le père de Saint-Simon, Claude duc de Saint-Simon, celui qui acheta le château de la Ferté-Vidame, connaissait Rigaud et lui avait fait faire le portrait de son fils, que l'on peut voir encore aujourd'hui au Musée des beaux-Arts de Chartres.
C'était en 1692. Claude, le père, avait 85 ans, sentait la mort venir, Louis, le fils avait 17 ans, revenait d'une campagne (siège de Namur)où il était élève officier de la première compagnie de Mousquetaires du Roi, en passe de devenir capitaine. Le peintre n'était pas encore trop connu (c'était avant les portraits de Louis XIV), mais s'était fait repérer quand même 4 ans plus tôt par le portrait de celui qu'on appelait Monsieur. Le père était fier de son héritier et voulait en fixer un portrait plein de qualités. Il lui en coûta 420 livres et on en voit le résultat à Chartres.
D'après Georges Poisson, on a bien failli ne jamais connaître ce tableau. il fut en effet retrouvé en piteux état au XIXè siècle, sous l'autel de Mézières en Drouais, à 40 km de la Ferté-Vidame. Conservé ensuite par un particulier à Nogent le roi, c'est en 1858 qu'il fut acquis par le Musée de Chartres.
La biographie de Rigaud est passionnante et on le décrit partout comme étant un grand bègue (L'ambassadeur Prior le surnommait en 1698 « ce bègue coquin de Rygault ». Quant à la princesse Palatine, dans une de ses lettres françaises de 1713, elle avoue : « Il y a un peintre ici, Rigo, qui bégaye si terriblement qu’il lui faut un quart d’heure pour chaque mot. Il chante dans la perfection et en chantant, il ne bégaye pas le moins du monde ») et comme très dur en affaire, faisant toujours payer ses tableaux le double des autres peintres rivaux et de qualité identique.
Ce premier détail est à l'origine sans doute de la tromperie célèbre de Saint-Simon envers son maître l'Abbé de Rancé qu'il avait l'habitude d'aller voir à La Trappe, et le deuxième ce qui a permis sa réalisation.
L'histoire est la suivante. Saint-Simon voulait faire faire le portrait de l'abbé par Rigaud. Or il savait très bien qu'il était hors de question pour Rancé de faire un portrait de lui-même, acte à ses yeux de vanité suprême, et qu'il n'accepterait JAMAIS de poser, fusse devant Rigaud.
C'est donc la tromperie de Saint-Simon, certains diront astuce, d'autres stratagème génial subterfuge ou plan risqué, qui nous vaut aujourd'hui le seul portrait de Rancé connu et peint de son vivant.
Cette anecdote croustillante, que Saint-Simon raconte lui-même dans ses Mémoires montre la ruse du futur écrivain en même temps que le talent du peintre. Ce dernier dut assister, à trois entrevues de Saint-Simon avec Rancé, en jouant le rôle d'un quasi-muet, et juste l'observer discrètement (sans que l'abbé ne s'en aperçoive ou s'en doute), pour le peindre de mémoire, dans une pièce située non loin de l'entrevue, dans l'abbaye même !

On comprend comment, en lisant Saint-Simon, il a réussi à convaincre le peintre et combien la mise en scène était risquée. On s'aperçoit aussi que l'entreprise faillit rater quand Rigaud demanda une troisième entrevue :
(C'est moi qui souligne certains détails. L'extrait est assez long mais révèle aussi en quoi Saint-Simon n'était pas content et s'est fait jouer un peu par Rigaud, qui en profita pour se faire de la " publicité " comme le dit lui-même Saint-Simon.)
1- Tractations et conditions, et accord du " plan ". serré dur dur.
"Rigaud était alors le premier peintre de l'Europe pour la ressemblance des hommes et pour une peinture forte et durable ; mais il fallait persuader à un homme aussi surchargé d'ouvrage, de quitter Paris pour quelques jours, et voir encore avec lui si sa tête serait assez forte pour rendre une ressemblance de mémoire. Cette dernière proposition, qui l'effraya d'abord, fut peut-être le véhicule de lui faire accepter l'autre. Un homme qui excelle sur tous ceux de son art, est touché d'y exceller d'une manière unique ; il en voulut bien faire l'essai et donner pour cela le temps nécessaire. L'argent peut-être lui plut aussi. Je me cachais fort, à mon âge, de mes voyages à la Trappe ; je voulais donc entièrement cacher aussi le voyage de Rigaud, et je mis pour condition de ma part qu'il ne travaillerait que pour moi, qu'il me garderait un secret entier, et que, s'il en faisait une copie pour lui, comme il le voulut absolument, il la garderait dans une obscurité entière, jusqu'à ce qu'avec les années je lui permisse de la laisser voir. Du mien, il voulut mille écus comptant à son retour, être défrayé de tout, aller en poste en chaise, en un jour, et revenir de même. Je ne disputai rien et le pris au mot de tout. C'était au printemps, et je convins avec lui que ce serait à mon retour de l'armée, et qu'il quitterait tout pour cela […]."
2- Mise en oeuvre, mise en scène et mise en condition de l'abbé de Rancé..
" Revenant donc de Fontainebleau, je ne couchai qu'une nuit à Paris, où, en arrivant, j'avais pris mes mesures avec Rigaud, qui partit le lendemain avec moi. J'averti en arrivant mes complices, et je dis à Monsieur de la Trappe qu'un officier de ma connaissance avait une telle passion de le voir, que je le suppliais d'y vouloir bien consentir (car il ne voyait plus presque personne) ; j'ajoutai que, sur l'espérance que je lui en avais données, il allait arriver, qu'il était fort bègue et ne l'importunerait pas de discours, mais qu'il comptait s'en dédommager par ses regards. Monsieur de la Trappe sourit avec bonté, trouva cet officier curieux de bien peu de chose, et me promit de le voir. Rigaud arrivé, le nouvel abbé, M. Maisne et moi le menâmes dès le matin dans un espèce de cabinet qui servait le jour à l'abbé pour travailler et où j'avais accoutumé de voir Monsieur de la Trappe, qui y venait de son infirmerie. Ce cabinet était éclairé des deux côtés et n'avait que des murailles blanches, avec quelques estampes de dévotion et des sièges de paille, avec le bureau sur lequel Monsieur de la Trappe avait écrit tous ses ouvrages, et qui n'était encore changé en rien. Rigaud trouva le lieu à souhait pour la lumière ; le Père abbé se mit au lieu où Monsieur de la Trappe avait accoutumé de s'asseoir avec moi, à un coin du cabinet, et heureusement Rigaud le trouva tout propre à le bien regarder à son point. De là, nous le conduisîmes en un autre endroit où nous étions bien sûrs qu'il ne serait vu ni interrompu de personne. Rigaud le trouva fort à propos pour le jour et la lumière, et il y apporta aussitôt tout ce qu'il lui fallait pour l'exécution."
3- Première entrevue ça passe, deuxième ça suffit, troisième à la limite du ratage.
" L'après-dînée, je présentai mon officier à Monsieur de la Trappe. Il s'assit avec nous dans la situation qu'il avait remarquée le matin, et demeura environ trois quarts d'heures avec nous. Sa difficulté de parler lui fut une excuse de n'entrer guère dans la conversation : d'où il s'en alla jeter sur sa toile toute préparée les images et les idées dont il s'était bien rempli. Monsieur de la Trappe, avec qui je demeurai encore longtemps, et que j'avais moins entretenu que songé à l'amuser, ne s'aperçut de rien et plaignit seulement l'embarras de la langue de cet officier. Le lendemain, la même chose fut répétée. Monsieur de la Trappe trouva d'abord qu'un homme qu'il ne connaissait point, et qui pouvait si difficilement mettre dans la conversation, l'avait suffisamment vu, et ce ne fut que par complaisance qu'il ne voulut pas me refuser de le laisser venir. J'espérais qu'il n'en faudrait pas davantage, et ce que je vis du portrait me le confirma, tant il me parut bien pris et ressemblant ; mais Rigaud voulu absolument encore une séance, pour le perfectionner à son gré. Il fallut donc obtenir de Monsieur de la Trappe, qui s'en montra fatigué, et qui me refusa d'abord ; mais je fis tant, que j'arrachai, plutôt que je n'obtint de lui, cette troisième visite. Il me dit que, pour voir un homme qui ne méritait et qui ne désirait que d'être caché, et qui ne voyait plus personne, tant de visites étaient du temps perdu et ridicules ; que, pour cette fois, il cédait à mon importunité et à la fantaisie que je protégeais d'un homme qu'il ne pouvait comprendre, et qui ne se connaissaient ni n'avaient rien à se dire, mais que c'était au moins à condition que ce serait la dernière fois et que je ne lui en parlerais plus. Je dis à Rigaud de faire en sorte de n'avoir plus à y revenir, parce qu'il n'y avait plus moyen d'espérer. Il m'assura qu'en une demi-heure il aurait tout ce qu'il s'était proposé, et qu'il n'aurait pas besoin de le voir davantage. En effet, il me tint parole et ne fut pas la demi-heure entière. Quand il fut sorti, Monsieur de la Trappe me témoigna sa surprise d'avoir été tant et si longtemps regardé, et par une espèce de muet "[…].
4- Comment on finit un chef-d'oeuvre
"Rigaud travailla le reste du jour et le lendemain encore sans plus voir Monsieur de la Trappe, duquel il voit pris congé en se retirant d'auprès de lui la troisième fois, et fit un chef-d'œuvre aussi parfait qu'il eût pu réussir en le peignant à découvert sur lui-même. La ressemblance dans la dernière exactitude, la douceur, la sérénité, la majesté de son visage, le feu noble, vif, perçant de ses yeux, si difficile à rendre, la finesse et tout l'esprit et le grand qu'exprimait sa physionomie, cette candeur, cette sagesse, paix intérieure d'un homme qui possède son âme, tout était rendu, jusqu'aux grâces qui n’avoient point quitté ce visage exténué par la pénitence, l'âge et les souffrances. Le matin, je lui fis prendre au crayon le Père abbé assis au bureau de Monsieur de la Trappe, pour l'attitude, les habits, et le bureau même, tel qu'il était, et il partit le lendemain, avec la précieuse tête qu'il avait si bien attrapée et si parfaitement rendue, pour l'adapter à Paris sur une toile en grand et y joindre le corps, le bureau et tout le reste. "
5- Publicité, vanité, copies et commerce.
" Il fut touché jusqu'aux larmes du grand spectacle du chœur et de la communion générale à la grand messe le jour de la Toussaints, et il ne put refuser au Père abbé une copie en grand pareille à mon original. Il fut transporté de contentement d'avoir si parfaitement réussi, d'une manière si nouvelle et sans exemple, et, dès qu'il fut à Paris, il se mit à la copie pour lui et à celle pour la Trappe, travaillant par intervalles aux habits et au reste de ce qui devait être dans mon original. Cela fut long, et il m'a avoué que, de l'effort qu'il s'était fait à la Trappe, et de la répétition des mêmes images qu'il se rappelait pour mieux exécuter les copies, il en avait pensé perdre la tête, et s'était trouvé depuis dans l'impuissance, pendant plusieurs mois, de travailler du tout à ces portraits. La vanité l'empêcha de me tenir parole, malgré les mille écus, que je lui fis porter et lendemain de son arrivée à Paris : il ne put se tenir avec le temps, c'est-à-dire trois mois après, de montrer son chef-d'œuvre avant de me le rendre, et, par là, de rendre mon secret public. Après la vanité vient le profit, qui acheva de le séduire, et, par la suite, il a gagné plus de 25 000 livres en copies, de son propre aveu, et c'est ce qui fit de la publicité. Comme je vis que c'en était fait, je lui en commandais moi-même, après lui avoir reproché son infidélité, et j'en donnai quantité ..."
Saint-Simon prend l'original (qu'il a payé 900 livres) pour le mettre devant ses yeux dans son château de la Ferté-Vidame. Il fait marquer au dos une longue formule latine indiquant qu'il s'agit de l'original fait à sa demande en 1696 (ou 97 ?) à l'insu de l'abbé... Il se méfie de toutes les copies que Rigaud a faites et que lui-même lui commandera par la suite, dont une pour mettre dans ses appartements parisiens.
Il le gardera toute sa vie (et ne le léguera à l'abbaye de La Trappe qu'à sa mort, 58 ans plus tard). On peut estimer que c'est cet original qui y est encore aujourd'hui (mais après réentoilage, l'inscription est aujourd'hui séparée du tableau !) La copie de l'hôtel parisien passera à sa fille.
On en connaît des copies un peu partout, de plus ou moins bonne qualité, de taille différente, et plus ou moins partielles : au Musée de Carpentras, au musée Condé de Chantilly, au château de Cheverny, au Musée Chateaubriand de la Vallée aux Loups (Hauts de seine), au château du Mesnil à Saint-Germain-de-Clairfeuille (Orne)...
On peut dire que ce tableau fit beaucoup de petits, sans parler de toutes les gravures, estampes fabriquées plus tard, partant toujours de ce tableau " peint dans la pièce d'à côté ".
d'après Rigaud,
Musée Chateaubriand
anonyme
d'après Rigaud
musée de Chantilly
graveur Gaitte,
dessin de Jacquand XIXè
Et Rancé ? Il n'a rien dit ?
Saint-Simon, lui avoua le subterfuge seulement quelques jours plus tard. Comme l'écrit G. Poisson, Rancé en fut " choqué et blessé dans son humilité ". Mais il lui pardonna assez vite. Faut dire que Saint-Simon en envoya une copie aussitôt à l'abbaye. Mais l'histoire fit grand bruit et se répandit un peu partout, ce qui n'était pas dans les goûts de Saint-Simon :
" Je fus très fâché du bruit que cela fit dans le monde; mais je me consolai par m'être conservé pour toujours une ressemblance si chère et si illustre, et avoir fait passer à la postérité le portrait d'un homme si grand, si accompli et si célèbre."
La fin de l'histoire racontée par Saint-Simon est instructive sur l'abbé de Rancé. Sa réponse pose bien le problème de la trahison :
"Je n'osai jamais lui avouer mon larcin; mais, en partant de la Trappe, je lui en laissai tout le récit dans une lettre par laquelle je lui en demandais pardon. Il en fut peiné à l'excès, touché et affligé; toutefois il ne put me garder de colère. Il me récrivit que je n'ignorais pas qu'un empereur romain disait: qu'il aimait la trahison, mais qu'il n'aimait pas les traîtres; que pour lui il pensait tout autrement, qu'il aimait le traître, mais qu'il ne pouvait que haïr sa trahison. Je fis présent à la Trappe de la copie en grand, d'une en petit, et de deux en petit, c'est-à-dire en buste, à M. de Saint-Louis et à M. Maisne, que j'envoyai tout à la fois. M. de la Trappe avait depuis quelques années la main droite ouverte, et ne s'en pouvait servir. Dès que j'eus mon original où il est peint, la plume à la main, assis à son bureau, je fis écrire cette circonstance derrière la toile, pour qu'à l'avenir elle ne fît point erreur, et surtout la manière dont il fut peint de mémoire, pour qu'il ne fût pas soupçonné de la complaisance de s'y être prêté. J'arrivai à Paris la veille que le roi devait arriver de Montargis à Fontainebleau avec la princesse, et je m'y trouvai à la descente de son carrosse. J'avais espéré de cacher ainsi parfaitement mon petit voyage."
Mémoires de Saint-Simon, Tome 1 - Chapitre XIX.

Je ne supporte pas les trahisons venant d'ami(e)s.
Bien sûr je pense à Kafka et Max Brod qui n'a pas détruit le Procès et Le Château, je pense au livre de Kundera (Les testaments trahis, Éditions Gallimard.)...mais aussi à Dora Diamant, la dernière compagne qui fut, elle, capable de détruire par amour de Kafka des nouvelles qu'il lui avait demandé de brûler.
Cela me laisse songeur.
Peut-on détruire, quand on est écrivain ou artiste une oeuvre fusse-t-elle à la demande de son ami ? Visiblement non. On peut se dire qu'on peut décider que l'oeuvre dépasse l'individu et ne lui appartient plus, une fois réalisée.
Mais peut-être aussi n'y a-t-il qu'une femme, une amie, une amante, une mère, qui soit capable d'obéir à une telle volonté. Peut-être l'amour de la femme est t-il d'une telle profondeur que rien ne peut l'outrepasser.
Mais quand j'y pense encore, je m'aperçois moi-même que je serais plus capable d'offrir l'arme fatale ou faire la piqûre mortelle à l'ami qui me le demande, que de détruire ses lettres ou son travail. Je crois que ce serait plus fort que moi et que je garderais, même en secret, incapable de les détruire, ses écrits ou ses tableaux.
Comment expliquer cela ? Par la fascination des traces, du papier ou de la toile ? Par le fétichisme des objets ?
Ou simplement une manière de narguer la mort pendant qu'il en est encore temps ?
Menthe Fraïche, chocolat blanc, bouquet de menthe fraïche. Lavande, chocolat au lait, fleurs de lavande de provence. Guyane, chocolat au lait, muscade, cannelle, vanille de Madagascar, zestes de citron frais. Réglisse, chocolat blanc, bâton de réglissier. Absinthe, chocolat noir, feuilles d'absinthe fraîche du Perche. Caramel, chocolat au lait, caramel au beurre salé breton. Liban, chocolat noir, cardamome verte des Indes, café arabica. Vanille, chocolat au lait, vanille de Madagascar séchée au soleil. Praliné aux noisettes, chocolat noir, praliné aux amandes à l'ancienne. Praliné aux amandes, chocolat au lait, praliné aux amandes à l'ancienne. Praliné aux noix, chocolat au lait, praliné aux noix à l'ancienne. Yucatan, chocolat noir, miel amer d'arbousier, piment d'Espelette. Thym, chocolat noir, thym frais. Irlande, chocolat noir, café arabica, crème de Whisky. Giroble & citron, chocolat noir, clous de girofle de Malaisie, zestes de citron frais. Poivre, chocolat noir, mélange de poivres de Chine. Framboise, chocolat noir, pulpe de framboise fraîche. Fleur de sureau, chocolat au lait, infusion de de fleurs de sureau. Romarin, chocolat noir, romarin frais. Basilic & citron, chocolat blanc, bailic frais, zestes de citron frais. Viet-nam, chocolat noir, gingembre et c²itronnelle frais. Cuba, chocolat noir Cuba, éclats de fèves de Cacao.