Journal de Nogent le Rotrou
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ma vie dans le Perche
Propos sur la littérature et la peinture.
samedi 15 juillet 2006 jour précédent jour suivant retour au menu
Départ de mon frère Jany. Ne repassera qu'une fois avant d'aller prendre son poste d'Attaché Culturel à Ho Chi Min ville.
Après un dernier café ensemble à Thiron il prend la route de La Loupe, je prends la route de Nogent, histoire de faire quelque chose, avant de rentrer à la Chambrie pour rester enfermé je le sais, dans la fraîcheur bénie de mon bureau.
Commande à la librairie une flore des graminées. Car les graminées, c'est vraiment le bazar à déterminer...
Les graminées, ce sont toutes " les herbes " du bord des chemins (entre autres, car il y a aussi les bambous, la canne à sucre et toutes les céréales...) On les appelle maintenant les Poacées. On en connaît environ 12.000 espèces avec plus de 700 genres...
Reste de la journée un peu triste car la maison, comme après toute visite, résonne de silence.
Ballade solitaire dans l'or des blés barbus.
Il me revient en tête, pour expliquer cet apaisement du soir dans les champs, ce que dit Bergounioux dans Simples, magistraux et autres antidotes :
" J'aurais peut-être fini par oublier cette parenthèse bien localisée de liesse si une page de Hume n'en avait ravivé, plus tard, le souvenir. Il note, avec une concision toute britannique, que les pays cultivés nous réjouissent parce qu'ils apaisent l'inquiétude chronique où nous tiennent la faiblesse et le besoin. " (publié chez Verdier, 2001, p.10)