Journal de Nogent le Rotrou
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ma vie dans le Perche
Propos sur la littérature et la peinture.
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Et malgré tout, une certaine impatience...

En vacance(s) depuis hier, je n'ai d'autre projet pour les quinze jours qui viennent, que d'essayer de me reposer de ces 3 dernières semaines fatigantes, de récupérer du sommeil, et de mettre à jour tout ce qui devrait l'être.
Rien d'excitant certes mais rien de repoussant non plus.
L'intention est là : faire les choses les unes après les autres.
Cela va du ménage, de la lessive, de multiples rangements ou classements, de courriers à répondre, de la lecture de certains livres qui attendent sur la table, de pages du journal qui attendent dans ma tête ou sur le bureau de mon ordinateur, de copies à corriger, de visites à rendre à ma mère et à certains amis, de travaux informatiques, de visite de révision de la voiture (60.000 kilomètres faits en à peine deux ans !), de centaines de photos à trier et archiver (sur le voyage à Barcelone, sur la construction du nouveau théâtre des Buissoniers de Nogent etc.)
Mais voilà, je sais aussi que l'aléatoire souvent décide maintenant de ma vie.
Celui du temps qui passe, des fissures et effondrements du quotidien, lézardé par l'actualité du corps et du monde sur fond climatique plus que fluctuant en ce moment.
Celui de la mélancolie, et des mots ou impressions qui vous traversent et vous arrêtent dans votre élan, et que l'on subit, impuissant, ébahi, comme on regarde passer la voiture qui vient de vous couper la route, niant toutes les règles élémentaires de priorité.
Plus ça va et moins je ne sors indemne de ce flot des images des sons et des mots qui nous submergent chaque jour.
Si peu changerait ce fond de catastrophe annoncée :
un peu de neige, un peu de silence , une marche le long de la Neste d'or...
" Vivre dans la cellule d'un condamné à mort, et survivre, en ne survivant pas. " m'écrit un ami.
Et malgré tout, une certaine impatience qui me surprend au seuil de ces quinze jours à venir...