Journal de Nogent le Rotrou
entre-deux
Journal de Thiron-Gardais
2004
2005
2006
dec
jan
fev
mar
avr
mai
juin
jui
aou
sep
oct
nov
dec
jan
fev
2, 4, 20 mars, 20 avril
mai
juin
jui
aou
sep
oct
nov
dec
Journal de Thiron-Gardais
2007
2008
2009
jan
fev
mar-avr
mai-juin
jui-aoû
sept
oct
nov
dec
jan
fev
mar
avr
mai
juin
jui
aou
sept
oct
nov
dec
jan
fev-mai
arrêt
aou-sept
2010
2011
ma vie dans le Perche
Propos sur la littérature et la peinture.
dimanche 11 juin 2006 jour précédent jour suivant retour au menu
Un dimanche calme et studieux
Mises à jour de courrier, rangements sommaires (papiers ou découpures de presse mis en un seul paquet, à la poubelle, mise en ordre de toutes les photocopies excédentaire des différents cours de la semaine, retour à leur case départ des livres sortis de ma bibliothèque et que je n'avais pas remis à leur place...) nettoyages divers (cendriers, vaisselle d'hier, remplissage de la machine à laver le linge...), la vie dans ses gestes les plus simples et utiles.
Je remarque que depuis que je suis à La Chambrie, mes dimanches même solitaires, sont moins pénibles. Je pense que l'étang de Sainte-Anne a un pouvoir sur les âmes qui s'y baignent.
Et pourquoi ne pas s'offrir la finale de tennis, assis tranquillement dans un fauteuil ?
Mise en ordre aussi dans ma messagerie (TheBat) ranger et trier les mails reçus depuis des semaines.

- Merci à mon ami André de Grapheus Tis pour me rappeler que Véronèse, et ses femmes si souvent nues (toujours nues en dessous de leurs voiles...) et aussi belles que tristes et songeuses (le regard la plupart du temps absent), avait aussi donné dans le beau téton. ... Il m'envoie entre autres, Mars et Venus réunis par l'amour, grande toile (plus de 2 mètres de haut) datée de 1570, qui est au metropolitan Museum de New York et David et Bethsabée .
Extraits :
Vous pouvez en profiter pour aller sur le site de Grapheus Tis où il conseille à la fin dans un post-scriptum bis un blog (Constantin Copronyme) qui m'a fait rire pour ses contributions sur L'abbé Louise et sur les pattes d'ours, et qui sont plus que drôles.
Il lire aussi chez Grapheus son extrait tiré de Giono d'une recette de seiches farcies, qui est un délice à tout point de vue, gastronomique et littéraire et qui mettra l'eau à la bouche à plus d'un...

- Suite à mes remarques sur la situation en Nouvelle-Calédonie dont j'ai parlé hier, je dois préciser deux choses:
1-D'après un mail reçu ce matin, les choses ne sont pas si simples que cela, avec les bons d'un côté et les méchants de l'autre. On peut trouver des torts aux deux camps, mais qui se rejoignent finalement dans leur guerre pour avoir le pouvoir et l'argent, comme partout. Il semblerait aussi que les méthodes de certains kanak soient aussi un peu trop musclées et fort critiquables. Comme on me le dit aussi, (et je sais après 11 ans passés dans ce pays combien il est compliqué à vraiment connaître), il est difficile de ne pas perdre le sens en tombant ni dans un bord ni dans l'autre, même si l'on reconnaît la " situation coloniale " et tout ce qu'elle induit de critiquable, pour ne pas dire détestable.
2- que le mot kanak est invariable. C'est une longue histoire et querelle. Ça a toujours gêné certains qui continuent à l'écrire canaque ou de l'accorder comme si c'était un mot français : une kanake, des kanaks, des kanakes...
Mais ce mot kanak est invariable. Comme nom propre ou commun, au masculin, au féminin comme au pluriel.
un kanak, une kanak, des kanak, etc. Vous pouvez le demander aux kanak.

- J'avais plusieurs fois l'année dernière tourné autour de quelques chiens dans la peinture. Je viens de trouver un site Internet étonnant qui est entièrement consacré au chien dans l'art .Pas moins de 350 tableaux (que l'on peut agrandir en cliquant sur l'image)et de tous les maîtres, c'est le cas de le dire. À consulter donc par tous ceux qui aiment l'animal et la peinture.
Travail incroyable fait par un parisien amoureux du chien et du Louvre : en effet, et c'est cela qui est peut-être le plus surprenant, les 350 tableaux sont tous au Louvre !

- Relu la page très intéressante du site Tiers livre de François Bon intitulée L'invitation : Rebollar contre Berlol, pour lire la suite des contributions dont l'ensemble forme une belle base de réflexions.

Et toujours, si vous ne savez pas où aller, consultez sa page de liens souvent réactualisée. Le résultat d'une longue expérience : un vrai cadeau. Beautiful Internet Attitude !

Une autre (page de liens) que je conseille à ceux qui ne savent pas où aller, est celle du Lièvre de Mars, qui elle aussi peut vous faire refaire le monde et vous emmener en enfer.
Juste avant de mettre en ligne cette page, un autre mail de Calédonie arrive. Il me semble aussi intéressant que le premier.
" ...déblocage du port, n’importe quoi, attention la violence des photos est facilement un montage tu le sais, et les grévistes sur le port étaient souvent très agressifs vis-à-vis des passants, tout comme sur la route à St Louis ! Tu sais qu’il y a la matière à exutoire pour tous ceux qui ont quelque chose à « faire exploser » à partir de « l’en- eux ». Mais l’action des forces de l’ordre est n’importe quoi dans la mesure où lorsque tu laisses un port bloqué plus de 3 semaines ça n’a plus de sens de foncer dans le tas, soit tu empêches le blocage du port immédiatement soit tu vas au bout de la négociation ! en plus c’est une décision du Haussaire donc de l’Etat pas de l’exécutif de Calédonie !
[...] Que fait la France ici, tout ce qu’elle a a faire c’est de faire en sorte que nous ne nous retrouvions pas dans la situation de Timor dans 10 ans, qu’elle réussisse son départ, ça prend du temps, nous les hommes nous ne sommes pas des anges ni des saints lorsque nous sommes pris dans un mouvement collectif. Si la France part demain « comme ça » le pays est en feu en moins d’un an. Il reste dix ans avant le referendum c’est là que ça doit se passer, c’est ce qui doit se préparer et dans ce sens, l’intervention de l’Etat au port n’est pas bien car elle empêche le Gouvernement Local de se charger de la situation en prenant sur ses épaule la recherche d’une solution, surtout d’un mode opératoire structurel pour les conflits à venir. "

Ah que j'aimerais tant parfois avoir la vérité, être sûr de mon jugement !
J'ai toujours eu du mal à me supporter quand je ne sais pas quoi penser, quand je ne sais pas quoi choisir, quand je ne sais plus où j'en suis, quand je me sens ignorant, immature, sans doute dans l'erreur, l'illusion ou l'ignorance.

Continuons donc à apprendre, encore et encore...