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ma vie dans le Perche
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Propos sur la
littérature et la peinture. |
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| Une semaine sans journal ? C'est plutôt bon signe. (no1) Ça veut dire d'abord que je n'en ai pas eu le temps et/ou que
je n'en ai pas eu envie ou pas pu le prendre sur celui qui me restait.
Ça veut dire que j'ai passé mon temps (ou que mon temps a passé ? ) à faire autre chose, pour ne pas dire plus justement que la suite des choses m'a tout simplement occupé à temps plein, et qu'il ne restait rien pour le journal, qu'en général je fais tard le soir. On sait pourtant que suis suis un couche-très-tard (jamais avant 1 ou 2 heures du matin) et un lève-tôt (entre 6 heures et 6 heures trente du matin) et donc que je dors peu (ce qui laisse de la place pour faire autre chose que d'aller bosser dans mon super collège, avec des super collègues, une super administration, un super emploi du temps, le tout pouponné par un super ministre d'un super ministère) mais bien. ![]() ![]() ![]() ![]() |
la Mère Denis, en voilà une belle histoire :Née Jeanne LE CALVE le 9 novembre 1893 à Kerallain, petit hameau près de Pontivy, dans le Morbihan, elle est la Sixième enfant d’une famille de paysans humbles et travaillant dur. Enfance rude marquée par la peur de la faim et le souci constant du lendemain. Placée en ferme dès l’âge de 11 ans, adolescence laborieuse. Mariée à 17 ans, Jeanne DENIS quitte sa Bretagne natale pour la Normandie où elle met au monde 5 enfants et devient, pendant 27 ans, garde-barrière. " La mort de deux de ses enfants, sa séparation d’avec son mari puis sa démission
de la Compagnie des Chemins de Fer – elle perdait ainsi tous ses droits à une pension,
– l’éprouvèrent cruellement et la laissèrent
sans un sou. Elle eut alors l’idée – c’était en 1944 – de laver le linge.
En toutes saisons, Jeanne alla ainsi de familles en familles,
devenant peu à peu « la mère Denis ». Pendant 20 ans,
elle « batouilla » à son lavoir sur la Gerfleur, la rivière
qu’elle aimait tant mais dont l’eau était si glaciale l’hiver…
La Mère Denis avait 70 ans lorsqu’elle s’arrêta de laver le linge des autres.
Vint alors la période la plus pénible de sa vie :
elle était seule et sans ressources. "
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![]() C'est à l'age de 79 ans, que son voisin et ami, Pierre Baton, publicitaire, lui ouvre les portes de la notoriété
en lui proposant de poser pour la marque de machine à laver Vedette. On peut voir sur Culturpub le film annonce de 1980.
Elle devient mondialement connue, en finissant avec son " Ah !, c'est ben vrai ça !".
On la trouve sur tous les murs, elle passe à " Apostrophes ", fait les pages de Paris-Match. On raconte sa vie...
À l'âge de 89 ans, elle est connue par 80 % des Français, et Vedette est deuxième sur le marché ! |
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![]() Elle put ainsi terminer ses jours, confortablement, dans une maison de retraite proche de Pont-l'Évêque, âgée de 96 ans, faisant par la même occasion la Une des journaux télévisés !. ![]() ![]() |