Journal de Nogent le Rotrou
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ma vie dans le Perche
Propos sur la littérature et la peinture.
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Une semaine sans journal ?
C'est plutôt bon signe. (no1)

Ça veut dire d'abord que je n'en ai pas eu le temps et/ou que je n'en ai pas eu envie ou pas pu le prendre sur celui qui me restait.
Ça veut dire que j'ai passé mon temps (ou que mon temps a passé ? ) à faire autre chose, pour ne pas dire plus justement que la suite des choses m'a tout simplement occupé à temps plein, et qu'il ne restait rien pour le journal, qu'en général je fais tard le soir.
On sait pourtant que suis suis un couche-très-tard (jamais avant 1 ou 2 heures du matin) et un lève-tôt (entre 6 heures et 6 heures trente du matin) et donc que je dors peu (ce qui laisse de la place pour faire autre chose que d'aller bosser dans mon super collège, avec des super collègues, une super administration, un super emploi du temps, le tout pouponné par un super ministre d'un super ministère) mais bien.
Bien sûr quelques lecteurs fidèles me font des remarques (toujours gentilles voire très compréhensives) et m'indiquent que maintenant ils vont voir une fois par semaine ce qu'il y a de nouveau, en cliquant, quand la page est nouvelle, sur jour précédent, pour voir s'ils n'ont rien râté. Je réponds à chaque fois qu'ils ont raison et que c'est ce qu'il faut faire et que je fais moi-même pour la majorité de mes sites favoris. Même si mon journal devient pour eux hebdomadaire (mot que je liais je ne sais pourquoi quand j'étais petit à dromadaire, confusion hebdromadaire ?) ). Mais visiblement beaucoup sont du genre " pas-un-jour-sans-faire-un-tour-sur-le-Net ", puisque mes statistiques, à ma surprise sont stables (1500 à 2000 visites par jour, avec des pics de 2200-2500 quand une page a été pointée par un ou plusieurs sites, mon record personnel restant l'année dernière une journée à 6000 connexions pour une bergounienne, je n'ai jamais compris d'ailleurs pourquoi celle-là plutôt qu'une autre), ce qui confirme l'importance et la force des liens sur Internet, nouveaux bouche à oreille de notre époque), ce qui provient aussi à mon avis, que de plus en plus de gens tombent sur une de mes pages à cause du référencement en faisant une recherche sur leur moteur favori.
Ça m'arrive d'ailleurs de plus en plus souvent qu'un lecteur me demande des renseignements (ou parfois une autorisation, que je donne toujours (pensant que si on met quelque chose sur Internet, c'est pas pour que se soit secret ou qu'on veuille le garder pour soi, continuant de défendre partage et mutualisation des ressources sur internet, et tout ce qui est libre), d'utiliser ce que j'avais fait ou dit). Et il m'arrive d'avoir oublié que j'avais en effet, parlé une fois, il y a 2 ou 3 ans, de çi ou ça (souvent d'ailleurs à propos d'une page peinture) . Et cela me demande de partir à la recherche moi-même dans le journal de la page, ce qui n'est pas toujours facile (malgré la table des matières de chaque mois en haut de mes pages) et me prend parfois pas mal de temps avant de pouvoir répondre.
la Mère Denis, en voilà une belle histoire :
Née Jeanne LE CALVE le 9 novembre 1893 à Kerallain, petit hameau près de Pontivy, dans le Morbihan, elle est la Sixième enfant d’une famille de paysans humbles et travaillant dur. Enfance rude marquée par la peur de la faim et le souci constant du lendemain. Placée en ferme dès l’âge de 11 ans, adolescence laborieuse. Mariée à 17 ans, Jeanne DENIS quitte sa Bretagne natale pour la Normandie où elle met au monde 5 enfants et devient, pendant 27 ans, garde-barrière.
" La mort de deux de ses enfants, sa séparation d’avec son mari puis sa démission de la Compagnie des Chemins de Fer – elle perdait ainsi tous ses droits à une pension, – l’éprouvèrent cruellement et la laissèrent sans un sou. Elle eut alors l’idée – c’était en 1944 – de laver le linge. En toutes saisons, Jeanne alla ainsi de familles en familles, devenant peu à peu « la mère Denis ». Pendant 20 ans, elle « batouilla » à son lavoir sur la Gerfleur, la rivière qu’elle aimait tant mais dont l’eau était si glaciale l’hiver… La Mère Denis avait 70 ans lorsqu’elle s’arrêta de laver le linge des autres. Vint alors la période la plus pénible de sa vie : elle était seule et sans ressources. "
C'est à l'age de 79 ans, que son voisin et ami, Pierre Baton, publicitaire, lui ouvre les portes de la notoriété en lui proposant de poser pour la marque de machine à laver Vedette. On peut voir sur Culturpub le film annonce de 1980. Elle devient mondialement connue, en finissant avec son " Ah !, c'est ben vrai ça !". On la trouve sur tous les murs, elle passe à " Apostrophes ", fait les pages de Paris-Match. On raconte sa vie...
À l'âge de 89 ans, elle est connue par 80 % des Français, et Vedette est deuxième sur le marché !
.. .. ..
L'année de ses 90 ans, la marque Vedette s’engage (enfin) à lui verser une rente viagère, la mettant ainsi à l’abri des soucis matériels.
Elle put ainsi terminer ses jours, confortablement, dans une maison de retraite proche de Pont-l'Évêque, âgée de 96 ans, faisant par la même occasion la Une des journaux télévisés !.