page précédente (l'homme qui joue aux dés) Mercredi 18 janvier 2012 page suivante (Le jardin) retour au menu
Les mots contiennent nos maux
ou : quand NCB remplace JCB.
ou : j'avais bien dit que 2012 serait une année exceptionnelle !

Ça fait horriblement mal, on ne trouve aucune position qui soulage, ça commence brutalement sans prévenir.
J'ai cru que je refaisais un infarctus mais le SAMU m'a rassuré aussitôt après quelques questions bien précises.
Le médecin m'a prescrit des médicaments qui ont vite fait effet mais que j'ai du renouveler pour augmenter la dose.
Ça me laisse des phases de soulagement de deux ou trois heures. Sinon je ne peux rien faire, ni même, horreur taper sur mon clavier, à cause de "fourmis" dans l'index et le majeur essentiellement.
La radiographie n'a pas laissé de doute : c'est une NCB.
Être immobilisé ainsi présente des avantages : on a le temps de réfléchir, de trouver toutes les insultes possibles et imaginables pour gueuler, contre le mal, contre soi, contre le monde, la vie, la mort, l'amour... Car même pas question de lire, tellement le livre semble lourd et vous fait mal au bras et que c'est un effort de tourner les pages. Tiens François Bon n'a pas pensé à cet avantage des liseuses : on n'a besoin que d'un doigt une fois qu'elle est posée sur la table ! Il y en a peut-être qui obéissent aux ordres : "page suivante !", faudra que je lui demande !
Si je dois être hospitalisé, j'achète une liseuse et j'emporte 200 livres avec. C'est chiant de demander aux visiteurs ou aux amis d'aller chez vous chercher vos livres ! De plus les infirmières ne sont pas payées pour ramasser tous les soirs vos bouquins qui traînent sous le lit !
Bref, j'attends la visite chez un étiopathe à Chartres vendredi. On va voir ce qu'il va dire ou faire, c'est une première pour moi.
En attendant...j'attends.
Comme tout le monde non ?