Samedi 25 juin 2005 Hier Avant hier
Pots de fin d'année au collège Arsène Meunier de Nogent le Rotrou.
L'année n'est pas tout à fait finie : lundi c'est l'examen du Brevet...surveillances, corrections ...
Les vraies vacances sont en fait le 1er juillet au soir.
Mais cela n'empêche pas que les traditions restent quelquefois, et c'est un bien.
Jeudi midi on a fêté le départ de Roger L., notre principal adjoint, qui est nommé à Luisant, à côté de Chartres.
Nous avons fait l'École Normale de Chartres (1963-1967) ensemble, et je l'avais donc retrouvé à mon arrivée en septembre dernier, ne l'ayant jamais revu depuis 38 ans !

Un type sérieux, adorable, dévoué, comme il y en a de moins en moins dans le service public, que de toute façon on est en train de saborder et de vendre au privé... Je regrette son départ, car " on sait ce qu'on perd..."
On fêtait aussi la mutation de certains autres professeurs que je connais moins bien...

Les habitués doivent reconnaître Edouard (avec un T-shirt qui n'est pas dans la catalogue de la CAMIF), et deux autres personnages du collège : le CPE (en chemise verte), et notre Principal, le big chief, en bas à droite, toujours bien sapé...et cravaté..., tous deux aussi, des " comme on en fait plus".
Il y avait le choix entre champagne (kir possible), cidre, jus de fruits, et les grignoteries habituelles.
Sonnerie : allez, au boulot !
Après ça, on dira que les enseignants ne sont pas sérieux !
Vendredi, journée banalisée, préparation de la rentrée, et quelques mises au point sur ce qui doit être amélioré.
À midi, dans l'ancien cloître, (j'ai déjà dit que le collège est dans une ancien monastère du XIème siècle), la vraie cérémonie de fin d'année : départs à la retraîte, départ de certains enseignants...avec discours et cadeaux.
Le cuisinier a fait un buffet remarquable, et les photos se passent à mon avis de commentaires.
Je retrouve Joel D., aujourd'hui inspecteur, ancien aussi de l'EN de Chartres...
..
Cérémonies qui souvent me rendent tristes, car souvent de principe, mais pas aujourd'hui.
Un discours souvent aussi formaté que le cadeau, et basta dégage, au suivant, alors qu'il s'agit quand même d'entre 30 à 40 ans de travail, ingrat, mal compris souvent...
Mais là c'était sympa, avec un stage de violoncelle comme cadeau, pour le directeur de la Segpa qui part en retraîte, bien dans sa peau, qui fut un temps journaliste, qui aime Rembrandt et qui joue du violoncelle (si j'ai bien écouté le discours).
Rassurant : on y laisse donc pas forcément sa peau, on peut quitter sans être complètement aigri, amoché, réac, mais en étant content et fier d'avoir fait ce " boulot "-là.