samedi 30 et dimanche 31 juillet 2005 Hier Avant hier
Ce samedi-là n'était pas prévu comme il s'est passé
Je comptais retourner à Melle assister à la dernière participation de François Bon au festival.
Triplement attiré par D'Aubigné, par Bon et par Pifarely...
Mais la nuit presque blanche, terminée à regarder s'installer dès 5 heures du matin le marché de la place Victor Hugo à Angoulême, en attendant d'assister au lever de mes filles chez Marielle D. chez qui je les avais laissées avant-hier, font que je me sens comme un zombie.Je n'arrête pas de somnoler. Je ne tiens pas debout.
Je ne peux que rester à la campagne, pour une fois essayer de me reposer, et " profiter de mes filles " qui si sont contentes de me retrouver et de vouloir me montrer tout ce qu'elles savent faire... en particulier jouer au Monopoly, jeu qu'elles viennent de découvrir et dont visiblement elles raffolent.
Et puis... vers cinq heures de l'après-midi, alors que je commençais à me reposer la question d'aller à Melle ou pas, un coup de téléphone de mon amie Christine Q., danseuse toujours en vadrouille de par le monde, m'annonce qu'elle est exceptionnellement, de retour du Maroc, au hameau de la Brousse ce soir, avec deux amis marocains, grands joueurs de djembé.
Elle aimerait bien revoir mes filles (dont elle est marraine (civile) de l'une d'elle) puisqu'elle repart demain faire un stage...
Mes filles veulent que je reste là ce soir alors... pour fois je vais être un bon père... Nous irons à la Brousse après dîner. Nous ne le regretterons pas, les deux joueurs de djembé sont en effet exceptionnels (écouter et voir du djembé)
Et puis dehors, une jeune femme slovaque en résidence au Hameau la Brousse dansait sur ces percussions avec le feu...
Les filles étaient contentes et ravies d'être là,
regarder les étoiles dehors... et le " feu qui tournait ".
J'ai montré la Voie lactée à Léa, toujours difficile à expliquer, non pas ce que c'est (c'est le nom de notre galaxie), mais pourquoi cette trace blanche que l'on voit de n'importe quel point de la Terre (puisqu'elle en fait le tour) est aussi la voix lactée (notre galaxie vue de l'intérieur par la tranche).
Charlotte est plus fascinée par le plafond de la salle de restaurant qui est recouvert de fleurs...
(extrait de Psaume 88, Petites oeuvres meslées, Vers mesurés, Agrippa d'Aubigné. Imprimé chez Pierre Aubert à Genève en 1630)
"Quand le jour s'enfuit, le serein brunissant :
Quand la nuit s'en va, le matin renaissant,
Au silence obscur, à l'éclair des hauts jours
J'invoque toujours.
Mais voulant chanter je ne rends que sanglots,
En joignant les mains je ne joins que les os :
Il ne sort nul feu, nulle humeur de mes yeux
Pour lever aux cieux."
Quand au dimanche, n'en parlons pas.
Il ne fut que route et kilomètres pour revenir d'Angoulême à Nogent le Rotrou, mais cette fois avec mes trois filles.