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Novembre 2004
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Décembre 2004
Janvier 2005
février 2005
Vendredi 4 février 2005.
Dans notre "zone", les enseignants (en fait, les élèves...), sont en vacances à partir de ce soir et pour 15 jours.
Je suis donc "officiellement" en vacances.
Je n'ai jamais aimé les vacances.

Allez savoir pourquoi. La notion de vacance sans doute, le mot, que j'associe à béance et plaie ouverte, allez savoir pourquoi. (Répétition de la formule qui montre bien, que même ici, sur ce journal en ligne, je ne peux m'empêcher de m'adresser à quelqu'un, comme une bouteille que je lancerais chaque jour à la mer).
Certes, je suis content d'être libéré de mes obligations de "fonctionnaire", et surtout de cet emploi du temps rigide à la minute prêt qui chaque jour m'emprisonne, mais les vacances sont liées pour moi à espérer faire tout ce que j'ai prévu ou attendu ou me suis retenu de faire, pendant ce temps-là. Ce qui bien sûr n'arrive jamais.
Je n'ai jamais pu rattraper le temps perdu, comme on peut le faire avec du pain. Ce que je n'ai pas écrit sur le moment où les mots se présentaient, je ne l'écrirai plus.J'écrirai autre chose, sans doute, mais ce ne sera pas la même chose.
Qu'importe peut-être, mais c'est peut-être, ce n'est pas sûr.
Les vacances ce sont des projets, des projections, des hypothèses, c'est pour cela d'ailleurs qu'on peut en rêver, et les attendre impatiemment, qu'elles peuvent être le prétexte à attendre et supporter le reste...
Elles contribuent ainsi à apprendre à vivre dans le futur, par procuration, ce qui est une bien mauvaise habitude, car la vie est là bien sûr, tout de suite, et pas hier ni demain.
Peut-être aussi parce que les vacances, dans mon enfance, (on commence toujours par là, passage obligé), étaient synonymes de rester seul avec mes frères, dans des cours d'école vides, désertées des copains, des jeux, du bruit... et rester seul à m'y ennuyer, avec pour seuls compagnons les chardonnerets dans les tilleuls. (Ma mère était institutrice, et on logeait à l'époque toujours dans l'enceinte de l'école).
Vacances : immense cour vide, avec l'interdiction d'en sortir, alors que les autres sont dans les champs et les forêts à courir le lièvre et dénicher des oeufs...
" On doit le collège de Nogent à la générosité de Florent Buguet, sieur du Vivier, qui légua, en 1653, tous ses biens à la ville, en vue de la création d'un " collège à instruire la jeunesse". Le Collège fut d'abord installé à l'Hôtel-Dieu, puis transféré, en 1808, dans les locaux de l'Abbaye de Saint-Denis, vacants depuis 1788. Il est devenu le creuset où se forgent le caractère et la culture de " l'intelligentsia" nogentaise.
(tiré de Nogent le Rotrou en cartes postales anciennes, par Vidiane Koechlin-Schwartz, Bibliothèque européenne.)
Soirée passée avec mon frère Jacky, l'aîné de la famille, qui vient d'arriver de Djibouti.
Tard dans la nuit, je me tords de rire devant les dessins et légendes de L.L.de mars qui vient de mettre en ligne son compte-rendu du festival de la BD d'Angoulême.
Compte-rendu, festival à lui tout seul. Légendes irrésistibles.
Et puis à la fin, une sélection pour ceux qui sont paumés et ne savent pas quoi lire.
Ça me donne envie de faire avancer ma sagamanga de deux petites images, même si elles n'étaient pas du tout prévues aujourd'hui.