s
d
l
m
m
j
v
s
d
l
m
m
j
v
s
d
l
m
m
j
v
s
d
l
m
m
j
v
s
d
l
m
m
j
v
Novembre 2004
31
32
33
Décembre 2004
Janvier 2005
février 2005

Dans un mail assez tonique mon ami Pascal G. se déchaîne, comme à son habitude :
"le raz-de-marée en Asie du Sud est assez symptômatique de monde contemporain immédiat (i-média?) et post-intellectuel. L'événement a été bien couvert. Autre furieux oxymore journalistique: la couverture étant ce qui cache (on jette une couverture sur le cadavre). Cette couverture des dégâts du tsunami mérite d’être étudiée dans les écoles de journalisme et dans les autres."
Une fois de plus, je me sens mal, ayant l'impression d'être balloté, et ne plus savoir faire la part entre le traitement médiatique que j'ai subi (images, scènes filmées, reportages, interviews, commentaires...) et celle de mon être profond où je sens une humanité et une chaleur irréversibles, pour ne pas dire indécrotables.

Je poste enfin le courrier et les paquets cadeaux qui s'accumulent depuis plus d'une semaine, certains pour de longs voyages vers l'Australie, la Nouvelle-Calédonie, et tous les coins de France.
Plaisir de faire des surprises, de faire plaisir, d'imaginer la tête des destinataires, la joie des enfants...
Passe au pressing chercher une veste qui attendait depuis plus d'un mois...
Suis presque étonné de faire autant de choses dans cette matinée, avec la perspective pourtant d'un après-midi très chargé au collège suite à une porte ouverte pour les parents, après les cours de 17 heures...à vingt heures.

Quel plaisir enfin de voir toutes les réactions face au blog de Berlol ! lui qui en voulait, il en a eu. Non seulement c'est un type brillant car cohérent dans ses analyses, et croyant à ce qu'il pense, donc l'argumentant bien et le défendant bien, mais les réactions qu'il a reçues sont à la fois signifiantes et encourageantes. Le grand enseignement est qu'on peut discuter, la preuve, (et dieu sait que c'est rassurant) et découvrir dans les commentaires des gens qu'on ne connaissait pas et qui éclairent le problème soulevé d'une nouvelle vision jouant ainsi sans le vouloir forcément, un rôle de modérateur, permettant à chacun d'affiner sa pensée.

Nom d'une pipe de Magritte !