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Samedi 15 janvier 2005
je passe, pour me changer les idées, le week-end à...
Nogent le Rotrou. Ce n'est pas une trace des luttes contre les envahissseurs anglais (les anglais occupèrent Nogent de la moitié du XIVème siècle et ne le quittèrent qu'au milieu du XVème) mais parce que Nogent est une ville bien française.
Anecdote : en 1836, le château étant à vendre, Victor Hugo (première page superbe, étonnante aussi puisque dès le premier clic on arrive à un hommage à ...Georges Sand !) vint le visiter, mais trouva l'intérieur trop en délabrement pour l'acquérir. On raconte néanmoins qu'il en admira le site.
9 juin 1836, Victor Hugo écrit à sa femme :
"Nous avons vu et visité à Nogent-le-Rotrou ce château qu'on voulait me vendre, il y a six à sept ans. Nanteuil en fait pour toi un croquis de souvenir pendant que je t'écris. L'extérieur du château est encore très beau et domine superbement un immense horizon de plaines ondulantes. L'intérieur n'est que délabrement."

On sait que "Luc ETIENNE, grand maître ès-contrepets et pape incontesté de la charade, deux disciplines fondamentales auxquelles il consacra des livres qui font autorité aujourd'hui : L'Art du Contrepet (1957) et L'Art de la charade à tiroir (1965), tous deux chez J.-J. PAUVERT." cite une charade tarabiscotée comme exemple de "charade à tiroir" :

Mon premier va ça et là,
Mon deuxième est employé des Postes,
Mon troisième ne rit pas jaune,
Mon quatrième n'est pas préssé,
Mon tout est le plus célèbres des auteurs des charades à tiroir.

Solution :

Mon premier est vic car Vicaire (Vic erre).
Mon deuxième est tor car Torréfacteur (Tor est facteur).
Mon troisième est hu car Urinoir (U rit noir).
Mon quatrième est go car Goéland (Go est lent).
Mon tout est Victor Hugo qui s'illustra dans ce domaine.

Voyons donc une charade de Victor :

Mon premier a été volé,
Mon deuxième se bourre comme une pipe,
Mon troisième vaut cent francs,
Mon tout est une voiture légère.

Mon premier est Til parce que Alcali volatil (Alcali vola Til)
Mon deuxième est bu parce que Bucéphal, et que Phalsbourg (Bu c'est Phale et Phale s'bourre)
Mon troisième est ry parce rivoli, que Lycée Saint-Louis et que Saint Louis c'est cent francs (Ry vaut Ly - Ly c'est cinq louis).
Mon tout est Tilbury.

Bon, mais celle que je préfère reste celle sur Nogent le Rotrou (cf journal du 16 novembre 2004)

Les lecteurs fidèles savent que c'est un portrait d'élève fait en cours
Je passe ce samedi à corriger 6 heures de suite des copies sur la digestion, devoir de cinquième.
Sur un des schémas à légender (Ah quel beau mot !) il y avait à indiquer sur l'appareil digestif le mot appendice (dont on se demande d'ailleurs depuis longtemps s'il sert à quelque chose) (comme certains se demandent à quoi ça sert d'écrire un journal en ligne, appelé communément blog, question, entre nous, absolument idiote).
Mes élèves de zep se montrent une fois de fois carrément géniaux et ne " s'emmerdent pas". Je vous donne les résultats :
impindice, lapendicite, apeindis, impindice, appindice, apindisite, apindis, pindisite, appendis, empindice, apindice, apendic.
En littérature on sait ce que c'est : " Ensemble des pages ajoutées à la fin d'un livre, d'un volume, et contenant des notes, des pièces justificatives, des documents." ( Dictionnaire de l'Académie, neuvième édition.)
Dans le voisinage : additif, addition, ajout, annexe, note, postface, supplément...

La dite Imari ne savait rien encore.


(images de Forget me not de Kenji Tsuruta)
Voilà. C'est comme ça.