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Janvier 2005
février 2005
Mardi 8 février 2005
100 SENS 100 SANS 100 S'EN 100 CENT 100 SANG 100
Aujourd'hui 8 février 2005, cela fait exactement 100 jours que je mets quotidiennement une page (ou plusieurs) en ligne. C'est donc ma journée 100.
100 SENS 100 SANS 100 S'EN 100 CENT 100 SANG 100
Elle marque la fin d'un premier cycle d'une expérience que je pourrais qualifier, ajoutant parfois souvent ou toujours, d'intéressante, astreignante, périlleuse, satisfaisante, décevante, amusante, enrichissante, complexe, surprenante etc...et d'une dizaine d'adjectifs supplémentaires.
Par une série de hasards qui n'en sont, comme souvent, pas tant que cela, ce fut aussi la période où, suite à mon retour en France, je découvris "le monde des blogs".
Même si mon journal n'est pas à proprement parler un blog, (il reste volontairement une page de mon site personnel ouvert il y a quatre ans) et n'en a pas la structure bien connue, (je la construis chaque jour en html traditionnel, sans tout l'habillage et les commodités des logiciels blogs), il n'empêche que la mise en ligne quotidienne m'a fait entrer en contact ou rencontrer même, aussi bien de vrais blogueurs, dont certains bien connus, que des lecteurs de blogs, et affronter visiblement certains de leurs doutes et difficultés ou problèmes généraux liés à cette pratique.
Cela m'a permis de construire, à tâtons certes et par moments à coups d'erreurs, ma propre idée, face à tout ce que l'on raconte ici et là, et dieu sait ce que les médias peuvent en dire ou montrer, sur ce que j'appelle "l'internautivité".
100 SENS 100 SANS 100 S'EN 100 CENT 100 SANG 100
Jeudi 18 novembre 2004
" Accepter chaque journée comme un voyage, avec risques et périls,
accepter les questions sans réponses qui nous harcellent,
accepter les impressions et les mots qui nous traversent comme autant de doutes et de remises en cause...
les fatigues et les vides,
la détresse de notre piteuse image,
de notre pitoyable sursaut perdu d'avance.
Rester debout, coûte que coûte.
avec l'énigme d'une journée..."

Mardi 4 janvier 2005
"Ce travail quotidien, fait au coeur de chaque nuit prend beaucoup de temps. On en arrive forcément à se demander à un moment ou un autre : " À quoi bon ? À quoi ça sert ? Pourquoi continuer ? " questions qui reviennent ensuite comme des bulles qui crèvent à la surface de la mare.
Temps pris sur la lecture, le cinéma, la campagne et les travaux quotidiens, le sommeil, les enfants, le courrier à répondre, etc.
Plus grave encore et perturbant pour moi : temps pris sur l'écriture du livre entamé, des films à monter, de la peinture abandonnée.
Y a-t-il un choix à faire ou tout fait-il partie d'un Tout ?"

etc.
100 SENS 100 SANS 100 S'EN 100 CENT 100 SANG 100
Demain commencera donc le cycle deux de ce journal en ligne, avec une organisation et une présentation différentes et un mode d'emploi que je trouve simple, basé sur un jeu de perles de verre, en hommage au livre d'Hermann Hesse qui m'a tant influencé dès sa première lecture, il y a une trentaine d'années.
Tout Hesse d'ailleurs.
" la vie de chaque homme est un chemin vers soi-même, l'essai d'un chemin, l'esquisse d'un sentier. Personne n'est jamais parvenu à être entièrement lui-même ; chacun cependant tend à le devenir, l'un dans l'obscurité, l'autre dans la lumière, chacun comme il le peut "
(préface de Damian).
100 SENS 100 SANS 100 S'EN 100 CENT 100 SANG 100
Aujourd'hui j'ai acheté deux livres, le Juliet, parce qu'avec Anne B., en Nouvelle-Calédonie, on avait envie de prendre l'avion et d'aller le voir, " si proche de nous"...Et puis timidité, peur...(Comment lui dire l'importance qu'il avait eu dans notre vie...), nous ne sommes pas partis. Erreur sans doute. manque de confiance en nous...
L'autre de Miller, mon héros quand j'étais à la fac de Rouen, que j'ai dévoré soir après soir... et parce que sur la quatrième de couverture, ça " commence bien " :
" N'importe qui peut aligner des mots les uns derrière les autres. La langue, celle de tous les jours, est comme une planche à laver. Écrire, c'est autre chose. cela ressemble à une cadence perpétuelle au bord extrême d'un gouffre."
Aujourd'hui, triste aussi de la mort de Rebeyrolle dont l'ensemble de l'œuvre me plaît pour diverses raisons, entre autres un travail par séries, et ce questionnement perpétuel sur la situation de l'homme et son engagement dans le monde qui l'entoure.
100 SENS 100 SANS 100 S'EN 100 CENT 100 SANG 100
Ah oui... La dernière étape de la course le Tour des blogs ?
Visible, pour la traversée de la ville, se donner une idées des rues de Nogent Rotrou ce matin, pour l'idée sous-jacente, pour ses non-dits décryptables si on fait un effort.
Car on ne peut pas tout dire sur Internet. cette page en est une preuve.
j'en profite pour dire que dans le deuxième cycle (qui commence demain), il y aura une pensée par jour sur les blogs, et donc une fois, un jour, et preuves à l'appui, pourquoi il existe une censure même sur les blogs, d'ailleurs le plus souvent, autocensure.
Cela se comprend d'ailleurs dans ce cas car reste du choix de l'auteur. Des parades existent comme par exemple avec des pages cachées et/ou avec accès avec code personnel...