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Samedi 29 janvier 2005.
Route Poitiers-Angoulême.
Repas chez Elise, ma grande fille.
On part en ville en soupirant. On sait le bazar qu'est "le week-end de la BD".
Place Francis Louvel, celle aux pigeons et à la fontaine, devant le Palais de justice (Palais oui, justice non, j'y suis passé) elle choisit un beau livre sur les tags (!) et plus tard, dans un magasin branché, elle me fera participer à l'achat d'un sweater tout noir avec un sigle blanc que je n'ai pas déchiffré.
On se sépare avec RV prévu à 16h30.
Ronde des portables : j'arrive à rencontrer brièvement, mais avec plaisir :
Léa F, Alain L, Dominique B, le chanteur Iddi (qui me fait écouter en mp3 un extrait de son prochain Cd), mon encadreur de génie Christian P, et le couple S, fournisseurs de mes voitures depuis plus de dix ans. (je ne sais pas comment ils font, mais ils ont toujours une très vieille voiture à vendre, bonne et pas cher!). Je leur en achète une qui est rouge, (c'est tout ce dont je m'en souviens), et que je vais offrir à Pascale et les deux petites qui galèrent à pied à Villeparisis.
Pas de commentaires : il suffit de regarder la tête des gens sur la photo, rajouter un peu de froid glacé, quelques souvenirs de métro, et rajoutez du noir (90 % des gens sont habillés en noir...).
J'en ai déjà marre avant de même de commencer à chercher " la bulle" où est 6 pieds sous terre où doit se trouver L.L.de Mars.
J'appelle Elise pour qu'elle vienne avec moi.
On met 30 minutes à trouver l'information précise. Bravo l'organisation. Il y a un plan dans le journal mais pas le contenu de chaque "bulle" (on a toujours ainsi appelé les chapiteaux de toile à Angoulême).
On repère le Champs de mars à l'odeur des frites qui se fait de plus en plus forte. Et là quelle surprise, il faut payer pour entrer dans les bulles ! 9,5 euros par adulte, 5 euros pour les scolaires. Une honte quand on apprend en plus que le billet n'est pas valable pour le lendemain. Qu'il faut payer ça chaque jour. Cela s'appelle "Passeport un jour".
Payer pour aller acheter les bd ! C'est comme si on vous demandait de payer 10 euros pour entrer faire vos courses à Carrefour ou Auchan !
La politique culturelle de la ville : remplir la caisse, tirer le maximum de fric. Beurk.
Léo et ses copains sont tristes, car ne peuvent pas payer l'entrée...C'était à peine l'argent qu'ils auraient pu dépenser et qu'ils avaient économisé pour acheter un album ! Cela me donne un coup de bourdon de les voir se réfugier dans le Mac Donald d'à côté.
L'intérieur est aussi pénible que l'extérieur, sauf qu'il y fait chaud. Impossible d'approcher les tables ne serait-ce que pour feuilleter les livres.
Service d'ordre discret à son habitude : qu'on se sente bien protégé !
Les 14 euros cinquante payés pour entrer me montent à la gorge.
Circulez on ne peut rien voir.
Je trouve enfin le stand de la célèbre maison d'édition 6 pieds sous terre, la seule qui n'a pas peur de publier un type comme L.L.de Mars.
Car je veux voir en chair et en os quel est le type qui a inventé Le Terrier, site auquel je suis fidèle depuis longtemps, (j'étais encore en Nouvelle-Calédonie.) Bien sûr " Il n'a pas bougé depuis ce matin, mais il vient juste de partir il y a cinq minutes !".
Finalement plus rien ne m'étonne. Je ne saurai donc pas aujourd'hui qui est L.L.de Mars. On me promet, on me jure qu'il sera là demain matin.
J'achète ses deux albums qui viennent de sortir et sors à mon tour : je dois ramener Elise chez elle, je la sens trop tristounette.
La nuit tombée je pars en Dordogne voir mon ami Bastian qui vient de s'installer définitivement avec son amie Chris dans la moitié d'un hameau qu'il avait acheté il y a très longtemps, un lieu dit " Le grand Gilou ".
Soirée intime à trois à parler, manger, boire, à célébrer calmement nos fidèles complicité et amitié.
Échange de livres, d'idées et de projets. Il tient son blog "minimal" et attend l'ADSL comme beaucoup de gens des petits villages.
Je savais que sa vie avait été bien remplie, mais je découvre qu'il a fait beaucoup plus de choses qu'il n'en dit. Il continue d'avoir plusieurs noms dont celui de Don Jerry Can (que lui seul peut expliquer d'une manière irrésistible). Dessine en parlant et fait plusieurs portraits dont un de moi qu'il m'enverra tôt ce matin.
Chris et lui me donnent des conseils pour les travaux à faire dans la maison que je viens d'acheter. Rien que d'y penser, cela me fatigue, même si l'idée de récupérer toutes mes affaires et occuper un grand espace m'excitent et me rassurent sur l'emploi du temps futur dans ce nouvel exil.
C'est Bastian qui a tiré la fève, de la dernière galette de l'année. Être roi, convient très bien à la noblesse qu'il dégage naturellement.