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Novembre 2004
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Janvier 2005
février 2005
Vendredi 28 janvier 2005, midi.
Il est midi, j'ai encore deux heures de cours à faire et en sortant du collège à 15h30, je pars directement à Angoulême, via Poitiers ce soir voir Rodolphe G.
Trois raisons (prétextes) :
- Reprendre la route, je ne peux pas m'en passer longtemps...
- Rencontrer L.L. de Mars qui sera, festival de la Bd oblige, au stand " Six pieds sous terre ", cela ne s'invente pas !
- Voir ma grande fille Elise.
Mon journal d'aujourd'hui, demain et dimanche ne seront mis en ligne que tard dimanche soir...ou lundi.
Car je pars, malgré son nom, sans mon portable. Tout (et rien) dans la tête et le coeur.
Mais je ferai des photos, sans doute.

Bonne route à tous !
Vendredi 28 janvier
après-midi et soirée.

(Mis en ligne dimanche soir 30 janvier)


Route grise et pluvieuse.
Je comptais écouter quelques vieux CD non écoutés depuis longtemps (Pentangle, et Hot tuna...) mais n'arrive pas à fixer mon audition.
Suis en rage et rumine contre l'émission Campus (intitulé le magazine de l'écrit !) d'hier soir sur la chaîne publique France2.
D'un côté Luc Ferry assis à côté de Pascal Sevran, de l'autre, Michel Onfray assis à côté de Jorge Semprun.
Il n'y en a eu presque que pour les deux pingouins.
L'un qui n'a pas arrêté pas de chialer et de se plaindre " Oh là là que c'est dur d'être ministre, qu'est-ce que Marie-Caroline en a souffert (même quand ses amis la ramenaient dans un coupé Roll Royce nous apprend Le canard enchaîné de la semaine) etc. Aucune pensée, que de l'ego et de la mise en spectacle.
L'autre gesticulant et faisant du sous-Luccini, déversant conneries sans intérêt mais affirmées comme vérités imparables du genre : " les garçons lisent très peu, se sont les femmes qui lisent", osant dire face à Semprun que " Les seuls bons écrivains qu'il connaît sont de droite", "l'art contemporain , quelle horreur", " J'en ai ma claque d'entendre parler de l'Europe", " Si mes amis deviennent ministres ou président de la république, c'est pas de ma faute "," Les gamins perdent leur temps à l'école", coupant la parole aux autres sans arrêt et n'ayant pour argument que " J'ai le droit de dire ce que je pense ".
Comment "Guillauôôôme" a-t-il pu leur laisser autant de place alors qu'il avait deux types si brillants de l'autre côté de la table ?
Je me demande si les spectateurs sont dupes ou pas de cette farce et de cette prise de pouvoir par le spectacle et la connerie . J'espère que non.

Arrivée à Poitiers la nuit, avec une fin épouvantable et crispante à doubler les poids lourds sous la pluie.
Soirée avec Rodolphe. Restaurant sympa, échanges de nos existences, projets et difficultés.
Me fait la liste de deux ou trois choses à acheter en matériel informatique pour quand il viendra à Nogent parfaire mon usine à gaz.
Je ne me couche pas trop tard, voulant partir tôt demain matin à Angoulême. Pas de journal ce soir, une première depuis longtemps. Je ne peux pas dire que cela me manque vraiment, mais j'y pense quand même.