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février 2005
mardi 2 novembre 2004.
Lever encore trop tard, mais je m'y mets.
Passe trois heures sur le cours de troisième sur la défense de l'organisme. 1er chapitre.
Je réponds à des mails de Didier Millot, Patrick Boissière et Anne Bihan. Lecture sur internet de textes sur sur l'Illiade d'Homère et de l'Odyssée.
C'est que je m'accroche à la nouvelle traduction d'Ulysse de Joyce.
Après de nombreuses tentatives de lectures depuis dix ans j'arrive enfin à y entrer. Je m'y suis bien installé maintenant et suis même accroché. Mais quelle résistance ! Mais l'effort valait la peine. Pour encourager ceux qui comme moi avaient échoué à entrer dans ce livre lire le texte de Larbaud paru en 1922 dans la Nrf. Formidable.
Sortie en ville pour acheter deux ou trois choses à manger, un classeur rouge...
Achète pour offrir à Edouard le dernier livre de Pierre Loti préfacé par Bruno Vercier à qui je regrette encore de ne pas avoir écrit.
Achète aussi pour l'invitation de ce soir trois "percherons", spécialités patissières locales (qui se révèleront à mon avis sans originalité ni goût particulier).
Feuillette le Géo d'octobre sur le Nil et rêve bien sûr sur le grand dépliant de sept pages.C'est un de mes prochains voyages. J'aurais aimé le faire comme je lui avais proposé, avec ma "grande Léa"...
A la radio , bassinage complet avec les élections aux Etats Unis. Je tirerais un certain plaisir que Bush prenne une claque et retourne faire ses prières devant son dieu de merde.
Range définitivement le livre de Nathalie Rheims Le rêve de Balthus. Déçu, mais bon, c'était pas long à lire. M'a permis de voir ce tableau en détail."Léa, le personnage principal de ce récit, est obsédée par lui. Au point qu’elle s’imagine dans un songe nocturne habiter la toile. Elle est celle que l’on voit allongée sur un canapé. Mais la jeune fille qui dans la toile se penche sur la belle endormie et lui tend une rose n’est plus là. A son réveil, Léa est troublée. Car elle apprend de la bouche d’un autre peintre que l’adolescente ayant servi de modèle à cette jeune fille à la rose a elle aussi disparu.". Encore une histoire de Léa...Belle écriture , mais cela ne suffit pas. Je ne suis pas rentré dans le livre.
Par contre suis enthousiasmé par le livre de C.Authier, Enterrement de vie de garçon. Aurais bien aimé écrire cela à la sortie de l'Ecole normale de Chartres, ou de celle de Saint-Cloud. Fort et intelligent.
le rêve de Balthus Christian Authier
Chez Edouard et Martine,un Saint Estèphe de 1999, que je leur avais offert peu après mon arrivée à Nogent... Pas mauvais mais malheureusement pas ouvert assez longtemps avant qu'on le boive. Mais quand même merci à l'occupation romaine. Son beau rouge sombre était là, sa charpente et ses tannins...
En rentrant mes premières photos de nuit de Nogent le Rotrou.
J'en ai repéré beaucoup à faire.Le bar Cactus ! faut le faire ! Dans la nuit réponse à Anne Bihan, la soeur, la fidèle, l'infatiguable...
Vais finir la nuit en continuant Tristano meurt de Tabucchi.
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