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Novembre 2004
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Décembre 2004
Janvier 2005
février 2005
Jeudi 20 janvier 2005
La journée commence par un grand éclat de rire en lisant le journal local.
Voilà bien la preuve qu'on se moque de la gueule du monde.
On lit le gros titre, ce qu'on retiendra bien sûr, y compris le passant qui regarde les gros titres en vitrine ou sur le zinc des bars...(Je suis sûr que votre œil a déjà lu le message.)
ET puis, plus loin en petit...
on se dit 18-18=0...il y a quelque chose qui cloche. Oui, c'est qu'on vous prend pour un con, et qu'en plus vous avez payé une fois de plus pour l'apprendre.
La réalité est pire bien sûr.
À l'intérieur, page 4, ils recommencent le coup du titre, en rajoutant une petite gâterie sur les collèges, mais rien sur les lycées (-67 postes en lycées pour l'Académie).
Ils ont donc réussi à ne plus me faire rire.
Le reste n'est plus que l'affligeant habituel. Contrairement à ce qui dit l'article, ce qui ne cessera jamais de m'étonner, c'est surtout la connerie humaine.
L'éléphant qui n'a qu'une patte
A dit à Ponce Pilate
Vous êtes bien heureux d'avoir deux mains,
Ça doit vous consoler d'être Consul romain.

(L'éléphant qui n'a qu'une patte, La ménagerie de Tristan, Robert Desnos)

Heureusement quand même, qu'il reste les poètes et les artistes.
Jeff Koons,Elephant, 2003 Jeff Koons, moustache,série Popeye, 2004
Belle occasion de lire la page du blog des correcteurs du monde (Langue sauce piquante), qui concerne l' Éléphant, et de suivre la discution sur " L'infarctus, quelle farce !"
C'est fou ce que je me laisse emporter facilemment à partir d'une image, d'une phrase et d'un article...
J'avais pourtant prévu faire une journée sans journal ou avec un journal très court puisque je fais la grève nationale.
Donc j'arrête.