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février 2005
lundi 29 novembre 2004.
Sur la table du café-loto-brasserie-etlereste situé sur la Grande place giratoire de La Loupe, on est servi vite fait, bien fait, par une dame "expéditive" mais très aimable.
On a le temps quand même, en attendant, de regarder le set de table en papier. Je le trouvais sympa au premier coup d'oeil car il n'y avait pas de publicité, et c'est cela qui d'ailleurs m'avait presque capturé le regard étonné.
Je cherchais la pub inconsciemment : il n'y en avait pas.
C'était même assez bien, cela semblait être une aquarelle, une nature morte en rapport avec son utilisation. Difficile, à cause du groupe de bouteilles situées sur le bord gauche, de ne pas penser aux "Natura morta" de Giorgo Morandi.

C'est en cherchant (le reflexe est de chercher dans le coin en bas à droite) le nom de l'auteur, que je me suis aperçu qu'il n'y en avait pas.
Par contre sur le bord à gauche il y avait indiqué, imprimé verticalement : Modèle Déposé.
Voilà donc un nouvel artiste de notre temps que je ne connaissais pas. Il faudra que je me renseigne sur le reste de son oeuvre.

J'achète, c'est rare, une bouteille de Coca Cola light. Et voilà t-y-pas (oui je sais cela peut paraître vulgaire, mais de quoi cause-je ?) que je regarde l'étiquette :

On peut lire que c'est une oeuvre des talents de demain, et en bas à droite que c'est une " série limitée " (millions de bouteilles) à "collectionner".

Si on regarde bien, le texte dit :
"laisse m te raconter merveilleux conte ville c'est une histoir."
Formidable les talents de demain non ?

Reçu des mails qui font chaud au coeur:
- de mon frère Jany, directeur du CCF de Jakarta, enthousiaste suite à la venue de Catherine Deneuve, si difficile à convainvre de se déplacer, surtout si loin...

- de Joelle C, dont je ne m'autorise aujourd'hui qu'à citer : "Pour faire écho à Mécanique de F Bon : la Traction a été la voiture de toute mon enfance jusqu’à mon permis de conduire, mon père m’ayant donné mes premières leçons de conduite. Il l’a abandonnée, dès mon permis en poche, pour une voiture à la mode et en couleur, facile à conduire la Simca 2000 je crois, et comme ça, je l’ai remplacé dans toutes les corvées de courses."

- de Anne B., toujours et encore en Nouvelle-Calédonie (!) : "... Bref, fatigue envie habituelle de retraite loin de tous les bruits d'un monde où j'ai toujours le sentiment de respirer à contre-temps d'haleter aux limites quand il se vautre dans l'étroitesse du coeur et de l'esprit. Mais le travail quotidien m'attend."

- De Rodolphe G, un ami formidable, (type, ça le fait hurler, alors je précise : ami, complice ... ) scotché à Poitiers, aux talents non reconnus, qui m'assure que normalement mon fournisseur d'accès ne devrait pas accepter le listing des répertoires.
et puis à l'instant : "Bonne nuit :-)"

- De Yann Rousseau, qui a tout laissé pour peindre, après un parcours social "pourtant" réussi. Courageux, intègre. Comment l'aider ? : "J'ai perdu mon grand-père aujourd'hui, mort dans la nuit, je suis triste."

Repas ce soir chez Edouard et Martine, qui avaient ramené des huîtres de Noirmoutiers. J'amène un Bourgogne aligoté (forcément léger et jeune).
J'en profite de rajouter des complèments reçus : Comment on les mange au Japon (Patrick Rebollar) et Anne B. qui me donne un extrait d'un poème de Pascal Commère.
"Au Japon on mange surtout les huîtres en beignet frit (kakifurai, de kaki, l'huître et de l'anglais fried) ou nama, crue, mais avec une sauce à la fois pimentée, vinaigrée et sucrée — et que c'est bon ! "
(Patrick Rebollar)(23 novembre)






"A l'huître, capitaine ! dixit l'enfant qui s'extasie,
interdit. Poing fermé
claironnant le citron, la boucherie sans os. A l'algue
entre deux eaux - foutaise, sang et eau...."


J'ajoute Fellini : " Tout art est autobiographique ; la perle est l'autobiographie de l'huître."
(Extrait d’ Atlantic - Décembre 1965)


Retour de Bueil en longeant la voie ferrée, Black dog et Rock and Roll à fond la caisse, le son, pas la conduite...


Nogent c'est la fête ! je m'arrête au feu rouge.


Je me sens en forme pour lire " au lit " la page 137 de La maison des feuilles de Danielewski.
Je ne peux pas dire que tout est parfait, il me manque certes une boisson elfique...et je ne comprends toujours rien à ces jours qui se suivent.